En Italie, des opposants érythréens s’interrogent sur les interprètes italien-tigrinya qui permettent à leurs concitoyens de demander l’asile en Italie. Plusieurs d’entre eux seraient en relation avec les autorités érythréennes.
Le prêtre catholique Mussie Zerai, un défenseur des droits des migrants érythréens et candidat au prix Nobel de la Paix, assure qu’au moins la moitié sont de mèche du parti au pouvoir à Asmara. Des chercheurs vont plus loin et affirment que, dans certains cas, ces interprètes ne sont pas de simples traducteurs mais des informateurs à la solde du renseignement érythréen.
rfi