Friday, March 29, 2024
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France: Le Maire chez General Electric à Belfort après l’annonce du plan social

Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, se rend sur le site de General Electric à Belfort lundi 3 juin après l’annonce par le groupe de la suppression plus de 1 000 postes en France, alors qu’il avait promis de créer 1 000 emplois en France lors du rachat de la division énergie d’Alstom.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, se rendra sur le site de General Electric à Belfort à 15h30 heure de Paris (13h30 TU), pour rencontrer les représentants des salariés et les élus locaux et les rassurer sur l’avenir industriel du site qui se trouve visé par près de 800 suppressions de postes.

La semaine dernière, M. Le Maire, interrogé sur ce dossier à l’Assemblée nationale, s’était engagé à « garantir l’avenir industriel de Belfort ». Dans un entretien à la presse régionale, il avait cité l’aéronautique, la rénovation des centrales et les énergies renouvelables parmi les pistes envisageables pour maintenir l’activité, alors que GE emploie 4 300 salariés à Belfort, dont 1 900 dans l’entité qui produit des turbines à gaz.

Dimanche, dans un entretien au Journal du Dimanche, le patron de General Electric France Hugh Bailey a affirmé que le site de Belfort ne fermerait pas. « Je veux être clair, Belfort ne fermera pas. Il restera le premier site industriel de GE Power en Europe. Nous y avons des compétences d’excellence », insistait-il.

Selon le groupe américain, jusqu’à 792 suppressions de postes pourraient intervenir dans l’entité gaz de Belfort et 252 dans celle dédiée aux « fonctions supports ». Hugh Bailey reconnaît que le groupe n’a pas tenu sa promesse de créer 1 000 postes en France, faite lorsqu’il a racheté la division énergie d’Alstom en 2015.

Pour Karim Matoug, délégué général central de la CGT, la visite du ministre Bruno Le Maire n’est qu’une visite de façade, car « il vient parce qu’il y a vu une réaction forte de l’intersyndicale qui est passée à la télévision. Donc il vient un peu pour son image de marque, le monsieur, pour dire qu’il est venu quand même. Mais c’est déjà un bon signe, c’est bien, on va lui expliquer. S’il ne connaît pas le dossier, on va lui expliquer. »

Parce que l’avenir n’est pas si noir que ça pour les turbines à gaz. Aujourd’hui, rien que la preuve, si vraiment ça allait mal, pourquoi transfèrent-ils les activités dans d’autres pays ? Ça veut bien dire qu’il y a du boulot, sauf qu’aujourd’hui, leur priorité c’est de ramener du pognon à l’actionnaire, de réduire les coûts au maximum, et le salarié français leur coûte trop cher. Voilà la vérité. Si on n’avait plus de boulot, ils ne délocaliseraient pas, ils fermeraient des activités, et ils ne les feraient pas faire ailleurs. Aujourd’hui, on est plutôt sur une affaire qui concerne le conglomérat, le désendettement et ce qu’ils veulent faire, c’est désendetter le groupe. Ils ont déjà commencé à vendre des actifs, maintenant ils veulent supprimer des emplois sur des sites.

Rfi

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