Thursday, March 28, 2024
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La cote de la noix de cajou ouest-africaine monte

La campagne de la noix de cajou bat son plein en Afrique de l’Ouest, mais les prévisions de production sont revues à la baisse, comme en Inde et au Vietnam. Conséquence : les prix montent, et l’Asie devrait avoir besoin plus que d’habitude de la noix africaine cette année.

Le malheur des producteurs asiatiques de noix de cajou pourrait bien faire cette année le bonheur de leurs homologues ouest-africains. Les inquiétudes se confirment en effet, la campagne de noix de cajou chez les deux grands producteurs que sont l’Inde et le Vietnam, s’annonce moins prometteuse cette année. Probablement pour des raisons climatiques. Résultat, les transformateurs asiatiques de noix brute, qui se fournissent d’habitude, d’abord sur leur marché local, se tournent plus vite que prévu vers l’Afrique de l’Ouest.

Cet intérêt précoce veut dire pour les transformateurs ouest-africains une concurrence accrue avec les acheteurs asiatiques. Ils ne doivent pas perdre de temps, donc, s’ils veulent pouvoir s’approvisionner correctement, car il y a aura moins de fruit et des fruits plus chers cette année.

Une campagne ivoirienne moins prometteuse que prévu

Aux mauvaises prévisions asiatiques, qui sont le moteur des cours, s’ajoutent en effet des perspectives semblables notamment chez le premier producteur du continent, la Côte d’Ivoire. La première récolte précoce de février n’a pas été excellente, et la deuxième pourrait bien suivre le même chemin. Le service d’informations sur les marchés agricoles N’kalo évoque parmi les raisons le manque de pluie, qui fait que les anacardiers manquent de tonus; résultat, la qualité des noix se dégrade. D’après le dernier bulletin de l’organisation, il est même probable que la campagne ivoirienne se termine plus tôt.

Un marché dynamique avec des prix en hausse

Les prix sont donc repartis à la hausse à l’international et localement. « En Côte d’Ivoire, il y a deux semaines, il était très rare que le prix minimum fixé par l’État soit respecté, alors qu’aujourd’hui il s’impose sur presque tout le territoire », explique Pierre Ricau, analyste en chef de N’kalo.

Bonne nouvelle donc pour les producteurs qui devraient tirer leur épingle du jeu de cette campagne dynamique. Que ce soit au Bénin ou au Nigeria également, les prix sont plutôt meilleurs que ces dernières semaines. La demande internationale reste toujours forte et explique aussi l’état du marché.

rfi

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