Dans un match complètement dingue, qui aura vu Salah inscrire un triplé, le Liverpool de Klopp prend le meilleur sur le Leeds de Bielsa (4-3).
Dans une rencontre qui aura vu le Leeds de Marcelo Bielsa revenir trois fois au score, c’est finalement le Liverpool de Jürgen Klopp et de Mohamed Salah qui l’a emporté (4-3). La saison de Premier League démarre très fort.
Le football sort gagnant !
Anfield, Jürgen Klopp et Marcelo Bielsa. L’énumération suffisait à faire saliver un fan de football et il ne manquait que les supporters du kop pour que le tableau soit parfait. Et l’affiche n’a pas mis longtemps à tenir ses promesses. A peine l’entraîneur argentin avait-il eu le temps de finir de déguster son premier café de la partie que le score était déjà d’un but partout. Et puisqu’il est des choses qui ne changent pas, qu’il s’agisse de Championship ou de Premier League, l’égalisation de ses hommes – après que Salah a ouvert le score sur penalty (4e) – intervenait sur une séquence de… trois passes. Ilan Meslier relançait court pour le numéro 6 Kalvin Philipps, le néo-international anglais expédiait un missile téléguidé à destination de Jack Harrison, avant que l’ailier ne se paye Trent Alexander-Arnold et Joe Gomez pour ensuite fusiller Alisson (12e). Au quart d’heure de jeu, c’était donc peu dire que le match des champions était parti sur des bases élevées en termes d’intensité et de verticalité. Et on n’avait encore rien vu ! Une quinzaine de minutes plus tard, trois buts supplémentaires avaient déjà été inscrits. Virgil Van Dijk était au cœur des deux premiers. Après avoir pris le soin de s’envoler sur un corner parfait d’Andrew Robertson (2-1, 20e), le Néerlandais se manquait sur l’égalisation de Patrick Bamford (2-2, 30e). C’en était trop pour un Salah définitivement très en jambes. D’une frappe aussi précise que puissante, l’Egyptien crucifiait un Melsier (3-2, 34e) pourtant décisif quelques secondes plus tôt. Vous avez dit football total ?
Fallait-il s’attendre à autre chose, alors que Bielsa avait tenu à rappeler, en avant match, que son équipe jouerait tous les matches de la même manière ? Au retour des vestiaires, ses hommes repartaient en tout cas au combat et le tenant du titre était loin d’être serein dans sa partie de terrain. Et le travail de sape des visiteurs (63% de possession à vingt minutes du terme) finissait par payer. Après quelques prouesses de Meslier, Mateusz Klich égalisait suite à un énième mouvement collectif abouti (66e). Leeds revenait donc à hauteur de Klopp et sa clique pour la… troisième (!) fois de la rencontre. On espérait alors n’avoir pas tout vu. Pas encore. Mais le onze des promus manquait (sans surprise) de peps pour nous offrir une fin de rencontre à la hauteur de nos espoirs. Il n’y avait quasiment plus qu’une équipe sur la pelouse au moment où l’entrant Rodrigo commettait l’irréparable sur Fabinho. Salah, meilleur joueur de la partie, ne se faisait pas prier pour exécuter la sentence et crucifier Meslier (4-3, 87e). Et les espoirs des hommes de Bielsa avec.
Mohamed Salah taille patron
On l’a déjà dit : si le football va très vite, certaines choses sont immuables. Mohamed Salah semble par exemple destiné à inscrire des buts, qu’importe les saisons. Et l’Egyptien vient une nouvelle fois de le démontrer. D’abord buteur sur un penalty qui ne laissait aucune chance à Meslier, le numéro 11 des Reds remettait ça à la demi-heure du jeu, toujours du gauche. Sa seconde réalisation est un bijou et vient rappeler à tout le monde à quelle caste l’ailier appartient : celle de ceux qui savent se maintenir au sommet. Rien d’illogique, donc, à le voir inscrire un triplé avec sans froid pour libérer les siens, à trois minutes du terme.
L’animation défensive des Reds, on en parle ?
Bien sûr, le malheureux Robin Koch s’est rendu coupable d’erreurs sur deux des trois buts des Reds. Bien sûr, Leeds a concédé des occasions. Mais ce n’est pas du côté des visiteurs qu’il faut, ce samedi soir, chercher les moins bons défenseurs de la partie. C’est Liverpool qui est candidat au titre et ce sont ses joueurs qui évoluent le plus bas sur le terrain qui devront trouver les bons ajustements s’ils entendent conserver leur couronne. A l’image d’un Van Dijk aussi dangereux offensivement qu’emprunté défensivement, lors de cette première sortie de la saison.
