Thursday, April 25, 2024
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‘Mon mari n’a pas les moyens de payer ma dot”

Documentaire de Newsbeat: la Dot

“Je ne considère pas la dot de la mariée comme un salaire… Geoffrey n’a pas les moyens de payer ma dot”, déclare Angela, une Ghanéenne d’origine britannique décrivant une tradition familiale commune à toute l’Afrique subsaharienne.

“Au lieu de cela, j’aime l’idée que mon fiancé et ses parents pensent à moi comme à un trésor entrant dans leur famille.”

La dot est la somme que la famille du marié paie à sa future belle-famille avant que l’union ne soit célébrée par les deux familles.

Il peut être constitué d’argent, de cadeaux ou d’un mélange des deux.

Il est parfois payé en une seule fois, mais il n’est pas rare que les versements soient échelonnés.

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Cette pratique est également très répandue en Thaïlande, en Chine et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Pour Angela, tout cela fait partie de l’acceptation de ses racines.

“Les Africains sont fiers d’être Africains, vous savez. Il fut un temps où ce n’était pas forcément la chose la plus cool d’être africain. Maintenant, vous voyez cette grande fierté liée à la culture africaine”.

Son mari Geoffrey, qui est aussi un Ghanéen d’origine britannique, décrit cela comme une marque de reconnaissance envers la famille de la mariée.

“Tout ce qui est bien plus qu’un geste symbolique risque de saper le processus également, car il donne alors un sens au mot “Prix de la mariée”.

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Vous n’êtes pas à vendre, personne ne peut vous acheter”

Une semaine avant leur mariage civil, Geoffrey et Angela ont célébré leur mariage traditionnel ghanéen.

C’est durant cette cérémonie que la dot composée d’argent et de cadeaux, a été remise à la famille d’Angela.

Mais le couple a décidé de modifier un peu la tradition: “la dot qui a été donnée sera redonnée comme cadeau au couple”.

“Ma mère a été super transparente avec moi, et depuis le début elle me disait: “tu n’es pas à vendre, personne ne peut vous acheter”.

Le coût de la dot varie significativement.

“C’était très modeste, des centaines de livres”, affirme Geofffrey.

Mais, le couple basé à Derby, Blessing et Chealsea ont choisi d’approcher la chose de manières différentes.

Blessing and Chelsea with their baby
Image captionBlessing (à gauche) dit qu’il devait travailler sept jours par semaine pour pouvoir payer la dot

Blessing, qui est originaire de Zimbabwe, déclare qu’il a du prendre un second emploi pour pouvoir payer la dot.

“Je dirai que c’était assez pour payer une hypothèque pour acquérir une propriété en Angleterre”.

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