Dans notre Sénégal si tourmenté, si complexe, si ( quelques fois) hors normes nous avons, tout de même, des références. Des consciences individuelles qui se sont bien formées. Elles ont, par la suite, reversé tout leur trésor de connaissance et de probité à ce que notre pays a de plus cher: la formation de sa jeunesse. L’élite qui prendra en charge les destinées du Sénégal.
Elles s’y sont attelées toute leur vie durant malgré tout ce qui aurait pu les en détourner.
La foi en bandoulière elles ne se sont jamais plaintes.
Elles ont formé la relève et pourraient bien rester dans leurs pantoufles et peignoirs. Que nenni. Toujours prêts à donner car pour elles l’enseignement, l’éducation et la formation de la jeunesse d’un pays sont des activités nobles. Elles en ont fait un sacerdoce.
Un modèle achevé de tout ce qui précède : Le Professeur Moustapha Kasse. Il ne doit plus rien à son pays qui lui doit tout.
De l’éducateur
Le service publique de l’éducation, comme celui de la santé, fait partie des services sociaux de base qui prennent en charge le plus grand nombre.
Dès lors ce qui s’enseigne dans les écoles doit produire un citoyen apte à faire face aux exigences du monde moderne. Et faire de ce citoyen quelqu’un qui pense et agit dans l’intérêt supérieur de la nation.
L’éducateur, dans ce cas de figure, doit incarner le modèle achevé du citoyen type. Ses disciples doivent bénéficier d’un enseignement de qualité parce qu’il a été bien formé mais aussi s’inspirer de ses qualités morales. Comme le respect des institutions, la probité, l’intégrité morale, le goût du travail bien fait…… Toutes ces vertus qui maintiennent une nation dans une dynamique ascendante.
Un éducateur qui ne tient pas compte de toutes ces valeurs ou qui n’en possède aucune ne doit pas se mettre devant des apprenants. Le cas échéant les contre valeurs qu’il colporte déteindront sur ses disciples qui, au lieu de trouver des solutions aux problèmes du pays, seront le problème
Wagane Faye
Professeur d’anglais
E-mail ngenbale@hotmail.fr
