Quel avenir politique pour l’Algérie ? C’est la question à la Une ce dimanche, à quelques heures de la clôture des candidatures à la présidentielle. Une candidature est évidemment sur toutes les lèvres : celle du président sortant Abdelazziz Bouteflika, 82 ans, très affaibli depuis un AVC en 2013. A la tête de l’Etat depuis 20 ans, il fait face à une contestation sans précédent. Des dizaines de milliers d’Algériens manifestent ces derniers jours contre un possible 5e mandat. Le mandat de trop, estiment ces électeurs. Que sait-on de l’entourage d’Abdellaziz Bouteflika ? Y a-t-il des rivalités, des dissensions dans le camp présidentiel ? Quelle alternative a le pouvoir en place ? Peut-on imaginer qu’Abdelaziz Boutéflika renonce à la dernière minute à cette 5e candidature ? Naoufel Brahimi El Mili, enseignant à Sciences Po Paris et auteur du livre « France-Algérie: 50 ans d’histoire secrète » (2017), est notre invité.
« Si Abdelazziz Bouteflika se fait représenter pour remettre sa candidature, ça serait ressenti par la rue comme une provocation. C’est-à-dire, comme un candidat caché. »