Un «premier compte rendu» du «rôle présumé de la directrice générale Kristalina
Georgieva dans le (rapport) Doing Business 2018 de la Banque mondiale, tel que décrit
dans le rapport d’enquête», a été réalisé mardi auprès du conseil d’administration par le
comité d’éthique, a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le conseil d’administration s’était déjà réuni jeudi et vendredi, immédiatement après
que l’enquête a été rendue publique, avec Kristalina Georgieva, qui conteste les
accusations.
La directrice du FMI a été mise en cause pour avoir, alors qu’elle était directrice générale
de la Banque mondiale, en 2017, fait supposément pression sur les équipes pour
favoriser la Chine dans un classement sur l’environnement pour les entreprises dans les
différents pays, dans un contexte d’intimidations et de culture «toxique». L’enquête,
réalisée par un cabinet indépendant à la demande du comité d’éthique de la Banque
mondiale, avait suscité des réactions d’inquiétudes quant à la perte de confiance envers
les institutions internationales.
sunuafrikardio