Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et homme fort de l’Algérie, a indiqué mercredi avoir ordonné à la gendarmerie d’empêcher les manifestants d’autres régions du pays d’accéder à la capitale Alger.
L’armée durcit le ton en Algérie. Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major, a indiqué mercredi 18 septembre qu’il empêcherait désormais les manifestants des autres régions de se joindre aux cortèges de la capitale Alger.
Sa déclaration intervient trois jours après l’annonce de la tenue d’une élection présidentielle le 12 décembre.
“J’ai donné des instructions à la gendarmerie nationale” pour empêcher la venue de manifestants “d’autres wilayas” (préfectures) à Alger, a annoncé le chef de l’armée. À cette fin, il a appelé à “l’application rigoureuse des réglementations en vigueur, y compris l’interpellation” et la saisie “des véhicules et des autocars utilisés”, ainsi que la délivrance d'”amendes à leurs propriétaires”.