Thursday, March 28, 2024
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Le cercueil de Mugabe exposé au stade Rufaro pour l’adieu de ses partisans

Des supporteurs du président défunt Robert Mugabe quittent le stade Rufaro, à Harare, le 12 septembre 2019.
© REUTERS/Philimon Bulawayo

Les habitants de la capitale Harare ont pu rendre hommage à l’ancien président Robert Mugabe ce jeudi 12 septembre. Sa dépouille a été transportée au stade Rufaro, dans la banlieue d’Harare, où l’attendaient plusieurs milliers de personnes réunies dans les gradins. Un stade symbolique puisque c’est là qu’en avril 1980, il a pris les rênes de l’ancienne Rhodésie sous domination blanche.

C’est sous le regard de Grace Mugabe, enfoncée dans son fauteuil, que des milliers de Zimbabwéens ont défilé devant le cercueil de l’ancien chef d’État. Tous sont de fervents supporters de la Zanu-PF, le parti au pouvoir. La plupart sont venus des quartiers pauvres avoisinants. Certains ont été transportés par bus des zones rurales, comme ce fermier venu du Manicaland, à l’est du pays.

« Robert Mugabe a fait plus que n’importe qui pour que nous puissions avoir notre indépendance totale, assure-t-il. Indépendance économique, indépendance de la terre… Car cette terre est à nous, Zimbabwéens. Grâce à lui, j’ai reçu 250 hectares de terres, aujourd’hui, je me dois de venir lui rendre hommage. »

À côté de lui, une vieille femme vêtue d’un pagne aux couleurs de la Zanu-PF acquiesce. « Il nous a éduqués, il a construit des cliniques, des universités. Il nous a appris à être auto-suffisants, par exemple en distribuant des graines aux fermiers. Il nous a dit d’être unis, afin de pouvoir développer notre pays. Il faut que nous, Africains, nous nous unissions pour défendre notre pays et notre territoire. »

À lire aussi : Mort de Robert Mugabe: pour le Zimbabwe, un héritage économique catastrophique

Beaucoup de jeunes n’ont pas connu la lutte pour l’indépendance mais dénoncent la colonisation. Quand on évoque les erreurs du régime, les violences, la répression, ils haussent les épaules. « Mugabe n’est pas responsable, répondent-ils. C’est ceux qui voulaient faire dérailler le pays, l’opposition. »

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