Oustaz Mouhamadoul Bachir Cissé est de ceux-là, et il a relevé beaucoup de choses que les gens ont tendance à faire, mais qui ne font pas partie des recommandations divine, ni de la Sunnah.Dans certaines traditions, les enfants reçoivent des cadeaux, des sucreries ou encore de nouveaux vêtements. Notamment au Maroc, c’est la fête de la famille, de l’enfance et de la charité. En Iran et en Irak, certaines personnes ont coutume de se flageller à sang, en mémoire du massacre et du deuil d’Hussein.
Mais ici au Sénégal, cette fête est célébrée avec faste mais surtout avec des comportements qui ne cadrent pas avec l’islam. C’est le cas avec les hommes qui s’habillent en femme et les femmes qui portent des vêtements d’hommes. Idem pour les pas de danse et des chants dédiés à cette nuit de “Tâjabône” par des personnes de tout âge en quête d’aumône dans le voisinage. Autant de faits et de pratiques condamnés par Oustaz Mohamed Bachir Cissé. Lequel les qualifie de “haram” (illicite) avant d’inviter les parents à veiller sur leurs progénitures avant que l’irréparable ne se produise.
Cela d’autant que, chaque année, durant cette nuit de Achoura, beaucoup d’enfants se perdent. Une situation qui provoque l’angoisse de leurs parents, sans parler des autres types de risques tels que les viols, les agressions, entre autres.