Coupe du monde – Le Brésil a rejoint les quarts de finale du Mondial en venant à bout (2-0) d’un Mexique entreprenant grâce à Neymar, au départ et à la conclusion du premier but et déclencheur du second, conclu par Firmino. La Seleçao attend désormais l’identité de son prochain adversaire. La Belgique ou le Japon.
Il n’y aura pas un troisième favori au tapis. Contrairement à l’Allemagne et à l’Espagne, le Brésil continue d’assumer son statut dans cette Coupe du monde. Il le fait même de mieux en mieux. La Seleçao n’a pas seulement validé son billet pour les quarts de finale en dominant le Mexique (2-0) lundi à Samara, grâce à des buts de Neymar et de Roberto Firmino. Elle a ajouté la manière pour signer une victoire qui aurait certainement été plus large sans un grand Memo Ochoa dans le but mexicain. Ce Brésil attend de pied ferme le vainqueur de Belgique-Japon vendredi à Kazan (20h).
Certaines choses n’ont pas changé depuis la phase de poules. L’impact de Neymar en particulier. L’attaquant du PSG a encore été décisif. Sur le premier but brésilien, qu’il a initié d’une superbe talonnade pour Willian avant de conclure au deuxième poteau sur le centre du joueur de Chelsea (1-0, 51e). Et sur le deuxième, après un service remarquable de Fernandinho, avec un déboulé côté gauche suivi d’un tir du bout du pied repoussé par Memo Ochoa sur Roberto Firmino. L’attaquant de Liverpool, entré en cours de match, n’a eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour assurer la victoire brésilienne (2-0, 88e).
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Casemiro suspendu
Elle aurait été encore plus nette au tableau d’affichage si Memo Ochoa n’avait pas été aussi inspiré dans le but d’El Tri. Passée une grosse vingtaine de minutes où le Brésil a subi le rythme d’un Mexique qui n’a pas su transformer ses meilleures situations en véritables occasions (3e, 15e, 22e), l’ancien Ajaccien a été contraint de passer à l’action. Une première parade dans un duel avec Neymar (25e), une deuxième sur une frappe de Gabriel Jesus (33e), une troisième sur un tir puissant de Philippe Coutinho (48e)… Ochoa a retardé l’échéance. Mais il n’a pu empêcher l’inéluctable.
Car ce Brésil était trop fort pour le Mexique. Même sans Marcelo, sorti blessé face à la Serbie et préservé par Tite. Filipe Luis a parfaitement assuré l’intérim au poste d’arrière gauche. Thiago Silva a encore rayonné en défense. Surtout, Willian a retrouvé ses jambes et sa capacité d’élimination. Il a fallu un grand Ochoa pour le priver d’un but qui aurait récompensé sa superbe prestation (64e). Il y a bien eu l’avertissement reçu par Casemiro (60e), synonyme de suspension pour le quart de finale. Mais c’est bien le seul nuage dans un ciel brésilien plus clair que jamais.
Eurosport
