Thursday, March 28, 2024
AccueilSPORTSFootballLigue des champions : les clés pour que le Paris-SG élimine le...

Ligue des champions : les clés pour que le Paris-SG élimine le FC Barcelone en huitièmes de finale

Face à des Catalans moribonds, le Paris-SG a toutes les chances d’atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions. Pour cela, il ne devra pas négliger certains aspects pour éliminer le FC Barcelone. Décryptage avec Omar Da Fonseca.

Marquer un but à l’extérieur

Disputer le match aller à l’extérieur fait souvent naître cette idée d’inscrire un but chez l’adversaire. «Ça doit être la première stratégie, le premier objectif», estime Omar da Fonseca. Car, en cas de score nul au cumulé, le pion marqué loin de ses terres compte double et peut faire pencher la balance en sa faveur. Surtout que le Barça n’affiche pas une forme olympienne en ce moment. «C’est vrai que le meilleur résultat, c’est de gagner là-bas. Mais même si tu perds ou que tu fais un nul, tu dois marquer.» D’ailleurs, le PSG avait su profiter de cette règle en 2015. En huitièmes de finale contre Chelsea, les Parisiens concédaient le nul au Parc à l’aller. A Stamford Bridge, Thiago Silva arrachait le 2-2 en prolongation et envoyait les siens en quarts de finale.

Faire souffrir le Barça

Avec des blessés en défense (Piqué, Araujo), les Blaugrana ne respirent pas la sérénité. Ni la solidité. C’est sans l’ombre d’un doute le plus gros point faible du troisième de Liga. «Il faut les pousser à défendre, car cette équipe présente des défaillances, des carences énormes dans ce secteur», analyse le consultant spécialiste de la Liga sur beIN Sports. Appuyer là où ça fait mal. Et mettre en souffrance ce Barça sera la plus importante des clés pour atteindre les quarts. D’autant plus que cette situation de jeu ne convient pas au FC Barcelone. «Dans l’esprit de ce club, l’équipe ne sait pas souffrir ou ne faire que défendre. Il va falloir l’emmener dans un contexte où elle sera en difficulté pour l’obliger à faire ce qu’elle n’aime pas. Et qu’elle n’a en plus pas la possibilité de faire puisqu’il y a zéro défenseur.»

Jouer entre les lignes

Mieux vaut pour le Barça que l’orage parisien ne soit pas trop fort, car la maison catalane n’est plus aussi étanche qu’autrefois. A Sanchez-Pizjuan en demi-finale aller de Couoe d’Espagne contre le FC Séville (0-2), les espaces entre les joueurs ont laissé beaucoup trop de liberté aux Andalous. Un défaut symbolisé notamment par Sergio Busquets, plus vraiment dans la fleur de l’âge, image Da Fonseca : «On parle souvent des chevaux. Ils peuvent faire des courses et, plus vieux, de la promenade. Aujourd’hui, Busquets est plus fait pour la promenade, il ne peut plus faire de courses. Il n’a plus l’énergie.»

Sa zone devient alors un terrain de chasse privilégié pour les équipes adverses. La défaite à Séville en est l’exemple parfait. «Comme Busquets n’est plus capable d’anticiper, de réagir vite, jouer dans son dos sera une arme redoutable.» Tout comme profiter des boulevards offerts par les montées de Jordi Alba, toujours très offensif. «Si le PSG va dans les espaces qu’il laisse, les centraux seront contraints de couvrir, et Busquets également», observe l’ancien Monégasque. Et donc de délaisser d’autres zones plus axiales et plus dangereuses.

Presser à la bonne hauteur

Mettre le Barça dans l’inconfort nécessite l’organisation de son pressing. Le PSG devra veiller à être appliqué dans ce domaine afin de perturber les relations de passes barcelonaises. «Le Barça va venir contrôler, faire de la possession longue. Il va chercher à jouer et occuper le camp des Parisiens.» Pour éviter que les Catalans ne s’installent et mettent leur jeu en place, il faudra presser haut pour l’Argentin. «L’idée, c’est de pouvoir reprendre le plus vite possible le ballon. Et que ce ne soit pas les défenseurs mais les milieux qui le récupèrent.» Ce type de pressing, le gegenpressing, Mauricio Pochettino en a notamment fait les frais en Premier League et en finale de C1 contre le Liverpool (0-2) de Klopp en 2019. «En subtilisant le ballon vite et haut, Paris sera en meilleure posture pour lancer des contre-attaques.»

Etre efficace sur les phases de transition rapide

Sans Neymar, Mbappé guidera les assauts du PSG pour ce huitième de finale. Ses qualités de vitesse et de percussion tiendront un rôle déterminant dans un possible succès parisien. «On sait tous de quoi il est capable à champ ouvert et sur des distances longues», prévient Omar da Fonseca. Pour préserver Messi des efforts défensifs, les milieux blaugrana, De Jong ou Pedri notamment, montent en pointe pendant les séquences offensives. Ce qui fragilise le Barça à la perte du cuir. «Les Catalans feront ce qu’ils font tout le temps depuis des années : jouer avec des attaques placées. Et jouer ces contre-attaques sera un élément décisif. Ce sera à Mbappé de développer cet aspect car, avec l’absence de Neymar, lui seul peut le faire.»

Un Messi à surveiller

Son entrée au Betis l’a prouvée, il peut totalement renverser un match par son talent. «L’inspiration, l’invention, l’intuition arrivent quand il a la balle dans les pieds. Il faut le neutraliser sur des centres, aller au contact quand il commence à préparer une action», avertit le consultant beIN. Si le numéro 10 argentin ne gambade plus autant qu’il y a dix ans, sa qualité technique est encore à même de donner le tournis aux plus robustes défenseurs. «Messi doit être privé du plus de ballons possible. Après, il s’appelle Messi…» Derrière le capitaine catalan, Omar da Fonseca incite le PSG à se méfier de De Jong et son profil box-to-box, mais aussi de Dembélé. «Actuellement, c’est le joueur le plus percutant. Il défend, il attaque, il élimine», énumère-t-il. En plus de Griezmann et ses sept buts en 2021, voilà bien le seul secteur vraiment en jambes du côté de Barcelone.

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN2024

spot_img

PUBLICITE

spot_img

PODCASTS

Recent Comments