Friday, April 26, 2024
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Iran : Trump aurait sondé ses conseillers sur une frappe contre un site nucléaire

D’après les informations du « New York Times », le président américain aurait tenu une réunion à cette fin, la semaine dernière.

Donald Trump envisagerait-il un dernier coup d’éclat sur la scène internationale ? À deux mois de la fin de son mandat, il a sondé de hauts responsables américains sur la possibilité d’« agir » contre un site nucléaire iranien, affirme le New York Times, lundi 16 novembre.

C’est lors d’une réunion jeudi dans le Bureau ovale, selon le quotidien, que le président américain sortant a demandé à plusieurs collaborateurs, dont le vice-président Mike Pence, le secrétaire d’État Mike Pompeo et le chef d’état-major Mark Milley « s’il avait des options pour agir contre » ce site « dans les prochaines semaines ». Ces hauts responsables « ont dissuadé le président d’aller de l’avant avec une frappe militaire », au vu du risque que cela dégénère rapidement en un conflit plus vaste, dit le quotidien.

Donald Trump a posé la question après qu’un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué que Téhéran continuait d’accumuler de l’uranium, d’après le New York Times. Selon le journal, c’est le site de Natanz qui aurait le plus probablement pu être visé.

La possibilité d’un « mur de sanctions »

L’Iran est la bête noire de Donald Trump, qui a claqué la porte en 2018 de l’accord international signé trois ans plus tôt avec l’Iran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire, en le jugeant insuffisant. Il a aussi rétabli puis durci les sanctions contre Téhéran.

Les Européens tentent de sauver cet accord, au moins jusqu’à l’entrée en fonction de Joe Biden, gagnant de la présidentielle américaine du 3 novembre dont Donald Trump n’a toujours pas reconnu la victoire et qui devrait renouer avec la diplomatie. Or, l’administration Trump a promis de renforcer encore les mesures punitives, une stratégie vue par certains observateurs comme la volonté de bâtir un tel « mur de sanctions » qu’il serait difficile à Joe Biden de revenir en arrière.

Afp

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