Dix ans après sa mort, Michael Jackson continue à faire parler de lui. Pas pour sa carrière ou ses innombrables tubes, mais pour les accusations de pédophilie qui lui collent à la peau depuis près de vingt ans. En début d’année, le documentaire “Leaving Neverland” a remis de l’huile sur le feu en donnant la parole à deux des accusateurs de Michael Jackson : le chorégraphe Wade Robson et James Safechuck. Deux camps s’affrontent entre les héritiers de la star qui le défendent bec et ongles et ceux qui croient dur comme fer à sa culpabilité, alors même que la justice ne l’a jamais officiellement condamné.
Sheryl Crow semble appartenir à la seconde catégorie. Alors toute jeune chanteuse l’artiste a rejoint la tournée planétaire de Michael Jackson en tant que choriste entre 1987 et 1989. Une position privilégiée, au plus proche de la star, qui lui a semble-t-il permis d’assister à certaines scènes embarrassantes. Elle ne s’était jamais publiquement exprimée sur le sujet mais vient de confier au Guardian avoir été “écoeurée” par les révélations du documentaire, dont elle n’a pourtant vu que quelques images : “Je n’ai pas vu le documentaire et je ne veux pas le voir.” La chanteuse a sans doute de bonne raison de faire l’autruche : “J’étais dans le coin et j’ai vu des choses qui me semblaient vraiment étranges qui me posaient question” a-t-elle ajouté auprès du journal anglais.
Pour Sheryl Crow, le véritable choc a été de découvrir James Safechuck dans le film : “J’ai allumé CNN le lendemain