Suite au scandale des miss qui seraient abusées (parmi elles la miss Sénégal 2020 qui dit être victime de viol suivi de grossesse) qui défraie la chronique depuis la fin de la semaine dernière, le ministère de la femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants est monté au créneau pour dénoncer cette affaire qui n’est qu’une partie visible de l’iceberg: “l’actualité récente dans notre pays fait état présumée d’un viol suivi de grossesse sur la personne de la demoiselle Fatima Dione, avec des accusations et des déclarations diverses. En de telles circonstances, l’état de droit appelle à les élucider afin que justice soit faite, le cas échéant, conformément à la loi”, indiquent les services dudit ministère dans un communiqué rendu public.
“En attendant, c’est notre responsabilité collective et individuelle qui est encore interpellée au sujet de la protection et de la sécurité des femmes et des filles dans leurs différents espaces d’activité face à des cas d’agression qui sont rapportés”, ajoute le document.
Le ministère dirigé par Ndeye Saly Diop Dieng encourage les filles victimes de violence à sortir de l’ombre afin d’obtenir réparation : “toute victime qui signale des faits de violence peut bénéficier des nombreuses mesures développées par les institutions étatiques”, renseigne le communiqué.
Mme Dieng de rassurer que le département qu’elle dirige s’engage à apporter “tout le soutien et l’accompagnement nécessaires à toute victime qui le sollicitera”.
Toutefois, le ministère de la femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants compte mettre à profit la prochaine campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles (prévue du 25 novembre au 10 décembre 2021) “pour renforcer la sensibilisation dans le cadre de la poursuite de la vulgarisation de la loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie”.
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