L’ancien président de l’Afrique du Sud a clamé son innocence ce vendredi lors de sa première audience au tribunal où il comparaissait pour “corruption” et “blanchiment”.
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a dénoncé ce vendredi les accusations « politiques » lancées contre lui, après la première audience du procès pour corruption qui lui est intenté dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans.
« Ces accusations ont été annulées et maintenant elles sont relancées, il est clair qu’elles sont politiques », a déclaré en zoulou M. Zuma devant plus d’un millier de partisans réunis près du palais de justice de Durban (nord-est).
A l’époque « ministre » provincial puis vice-président du pays, M. Zuma est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la part du groupe français Thales, à l’occasion d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros attribué en 1999.L’entreprise d’électronique et de défense est également poursuivie.
Au terme d’une brève audience préliminaire ce vendredi, le juge a ordonné le renvoi du dossier au 8 juin prochain, pour permettre aux parties de préparer leurs arguments.
L’ancien président dément les faits
M. Zuma a toujours catégoriquement nié les accusations portées contre lui dans cette affaire. « Je suis innocent jusqu’à ce que je sois jugé coupable, mais certaines personnes veulent me traiter comme si j’étais coupable », a-t-il lancé ce vendredi à la foule.
Englué dans les scandales, M. Zuma, 75 ans, a été contraint à la démission il y a deux mois après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir)
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