Friday, March 29, 2024
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Algérie: une pluie d’hommages au chanteur kabyle Idir

Le chanteur Idir au Grand Rex en 2017.
Le chanteur Idir au Grand Rex en 2017. RFI/Edmond Sadaka

Le chanteur algérien Idir est décédé, samedi 2 mai, à Paris, à l’âge de 70 ans, emporté par une maladie pulmonaire. Ambassadeur de la culture kabyle, il était aussi un amoureux du mélange des cultures. Sa mort suscite de nombreuses réactions et  hommages.

«  J’ai appris avec une immense tristesse la nouvelle du décès d’Idir, une icône de l’art algérien », peut-on lire dans un tweet du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

De son côté, Youcef Aouchiche, président de l’Assemblée populaire départementale de Tizi Ouzou, région natale d’Idir, a salué un chanteur qui « continuera d’illuminer le ciel artistique algérien (…) par sa musique et ses belles paroles ».

En France, Anne Hidalgo, maire de Paris, a également rendu hommage à l’artiste. « Son engagement humaniste, son engagement pour la culture kabyle resteront dans les cœurs. Sa voix magnifique résonnera longtemps à l’Hôtel de ville où si souvent, nous avons ensemble célébré le nouvel an berbère », a-t-elle indiqué sur Twitter.

Idir n’avait de cesse de partager la musique amazigh, à travers des rencontres avec des artistes de tous les horizons. Il a ainsi enregistré de nombreux duos avec des chanteurs comme Charles Aznavour, Bernard Lavilliers, Francis Cabrel, Geoffrey Oryema, Tiken Jah Fakoly, Grand Corps Malade ou encore Maxime le Forestier qui lui a rendu hommage sur RFI.

« Quand on faisait des duos avec Idir… On en a fait deux. Le premier c’était San Francisco que Brahim Izir avait traduit et ça s’appelait “Tizi Ouzou”. Et pour son disque Identités, Idir m’avait demandé de venir chanter en duo. J’avais dit : je suis d’accord à une condition, c’est que ce soit toi qui chantes en français et moi qui chante en kabyle. Ça été pour moi extrêmement difficile parce que le kabyle est une langue très difficile à prononcer. Il y a trois sortes de “f”, c’est très compliqué. Après, pour son dernier album, il m’a demandé de faire la même chose avec Né quelque part. C’était un homme exquis, une sorte de prince parce qu’il régnait quand même sur la chanson kabyle, sans partage quasiment. C’était un grand mec ».

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