Plusieurs libérations de détenus ces dernières semaines lui ont donné un peu d’espoir. Mais il fut de courte durée. L’opposant béninois, Joël Aïvo, professeur de droit dont la candidature à la présidentielle d’avril 2021 avait été rejetée, a été condamné dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 décembre à dix ans de réclusion criminelle et 45 millions de francs CFA d’amende (quelque 68 000 euros).
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) de Porto-Novo l’a reconnu coupable, ainsi que deux coaccusés (Boni Sarè Issiakou et Ibrahim Bachabi Moudjaïdou), de « blanchiment de capitaux » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Alain Gnonlonfoun, financier de M. Aïvo, a été relaxé au bénéfice du doute.
Avec Le Monde