Le gouvernement burkinabè a sommé mardi 2 août un tiers des partis politiques du pays à se conformer à la loi d’ici le 31 août sous peine de « suspension » ou de « dissolution ».
« Certains partis politiques n’ont pas organisé de congrès ou d’assemblées générales pour renouveler leur bureau depuis deux ans, pour d’autres depuis plus de six ans », explique Kayaba Aristide Béré, le directeur des Libertés publiques. Selon les autorités, cela est totalement contraire à la loi de 2001 et aux statuts de certains partis.
42 formations, soit un tiers des partis politiques au Burkina Faso, sont concernées et pourraient être suspendues ou dissolues. Depuis quelques années, les partis fleurissent et certains d’entre eux n’existent que par leurs récépissés. Ainsi, nombreux sont ceux qui réclament leur limitation afin d’éviter l’émiettement de l’échiquier politique et la dispersion de l’électorat.
Déjà en 2008, une loi avait été adoptée dans ce sens. Elle interdisait le nomadisme ou la transhumance politique.
rfi