« Où est Kaboré ? Pourquoi ne le relâche-t-on pas ? » Plus de deux mois après le coup d’Etat du 24 janvier, les Burkinabés sont nombreux à s’interroger sur le sort de leur ancien président, toujours détenu par les putschistes dans une résidence surveillée de la capitale. A Ouagadougou, de mystérieux graffitis peints en vert, « Libérez Roch », sont apparus ces derniers jours sur certains murs et panneaux de circulation, selon le monde.
Selon le journaliste sénégalais, Madiambal Diagne, ” la junte militaire a annoncé, ce vendredi, l’installation imminente du président Kaboré dans une résidence familiale de son choix”. La patron d’Avenir Communication d’ajouter : ” Wait and see”.
Le 25 mars passé , la CEDEAO a de nouveau exprimé sa « profonde préoccupation » et exigé la « libération inconditionnelle et sans délai » de Roch Marc Christian Kaboré. Une première version du communiqué fixait le jeudi 31 mars comme date butoir à laquelle cette libération devait intervenir, sous peine de sanctions, avant d’être effacée dans la version finale.