Le 61e sommet de la Cedeao a pris fin ce dimanche 3 juillet à Accra, au Ghana. L’organisation ouest-africaine s’est penchée sur ses mesures de rétorsion à l’encontre du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée après la prise du pouvoir par des militaires. Selon Rfi, les chefs d’État de la Cedeao ont considéré que les progrès réalisés par le Mali ces dernières semaines justifient une levée partielle des sanctions. Bamako a notamment adopté une nouvelle loi électorale et annoncé le retour à l’ordre constitutionnel pour mars 2024.
Ces sanctions incluaient la fermeture des frontières, le gel des avoirs maliens et la suspension des échanges commerciaux et financiers. Tout cela va pouvoir reprendre. Les ambassadeurs de la Cedeao en poste à Bamako et qui avaient été rappelés vont pouvoir aussi revenir dans la capitale malienne. La source renseigne que les sanctions financières qui ciblent les dirigeants de la junte sont en revanche maintenues. Le Mali reste également suspendu des instances de la Cedeao. Les décisions prises ce dimanche par l’organisation régionale, à effet immédiat, constituent néanmoins une avancée très importante.