L’affaire Sweet Beauty, à l’origine des événements malheureux qui se sont déroulés au Sénégal, au mois de mars 2021, a beaucoup pesé sur la balance. Ce qui a, d’une certaine manière, entrainé la chute du Sénégal sur le classement mondial de la liberté de la presse.
C’est le responsable du bureau Afrique de l’Ouest de Reporter sans frontière (Rsf) qui le dit. Interrogé par Iradio (90.3), Sadibou Marone note, qu’à l’époque, ces événements avaient impacté négativement la presse sénégalaise. « Au Sénégal, l’année, 2021 a été assez difficiles pour les journalistes dans la mesure, où, il y a eu des événements sociopolitiques qui ont été couverts par les médias d’une manière générale. Et les médias, ont été les acteurs qui, malheureusement, ont subi un peu les conséquences assez difficiles par rapport à cette situation », a-t-il expliqué.
Lors de ces événements, certaines sanctions, allant de la fermeture de télévisions, ont été infligées à des médias par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Cette mesure est mal appréciée par Rsf. « Les décisions prises par le régulateur de l’audiovisuel, qui a suspendu des chaînes de télévision : Sen tv et Walfadjiri, pendant trois jours à l’époque, et des décisions assez contestées par les acteurs, sont des points négatifs. Il y a aussi le fait que l’audiovisuel public, la télévision nationale, a toujours peiné à donner la parole aux opposants. Le fait également que certaines des sanctions pénales soient maintenues dans le code de la presse. Ces sanctions qui peuvent aller jusqu’à deux ans de prison », a-t-il fait savoir.
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