Quarante-huit heures après la tenue des élections législatives et locales au Congo-Brazzaville, aucun résultat officiel n’était encore disponible. Les candidats sont dans l’attente. Et si certains sont dans les calculs, d’autres crient déjà victoire.
Dans les différents états-majors de campagne, les candidats et quelques inconditionnels militants attendent dans le calme les résultats officiels qui seront publiés le moment venu par le ministère de l’Intérieur. Au téléphone, sur les réseaux sociaux, ils dictent aux autres leur propre tendance issue du dépouillement. Ils collectent aussi les tendances des circonscriptions de l’intérieur du pays.
Une chose est certaine : au moins une dizaine de candidats du Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir, essentiellement des hauts cadres qui ont été candidat unique dans leur circonscription respective, ont le moral tranquille pour avoir bouclé leur élection dès le premier tour. C’est le cas du Premier ministre Clément Mouamba, du ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, du ministre de la Justice Pierre Mabiala ou encore du maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé.
L’un des principaux enjeux des législatives est la désignation du chef de file de l’opposition. Ce privilège reviendra soit à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de l’ancien président Pascal Lissouba, ou à l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) de Guy Brice Parfait Kolelas. Il s’agit là des deux seules grandes formations de l’opposition qui ont pris part au vote.
rfi