Après l’Italie, Khalifa Sall, président du parti Taxawu Sénégal, est présentement, était New-York cette semaine dans le cadre de sa tournée internationale “Dox Mbokk, Motali Yeeené”. Il a profité de cette tournée de prise de contact pour accorder un entretien exclusif à la radio Sunuafrik. L’ancien maire de Dakar fustige la façon dont le régime actuel gère le pays.”Ils veulent nous détourner de l’essentiel, c’est à dire les conditions difficiles dans lesquelles vivent les sénégalais et les scandales, et nous demandons au peuple de ne pas se laisser divertir”, a-t-il indiqué.
Khalifa Sall est également revenu sur les rapports de l’opposition avec la communauté internationale qui, selon lui, ne souffrent d’aucune ambiguïté : “nous sommes des citoyens de l’universel et de l’ouverture donc dans la mondialisation, personne ne peut vivre dans l’autarcie”, a-t-il expliqué .
Le candidat à la présidentielle de 2024 qui a beaucoup échangé avec ses compatriotes trouvés dans la diaspora est d’avis que les sénégalais de l’extérieur sont “un formidable” levier important pour le développement du pays. En effet, Khalifa Sall reste convaincu qu’à l’image des pays comme l’Italie, l’Espagne, la Tunisie, le Maroc,… la diaspora sénégalaise est en mesure de mettre ses moyens au service du développement du Sénégal : “les moyens qu’ils rapatrient au Sénégal doivent être dédiés à l’investissement. Ces derniers qui contribuent au niveau de leurs pays d’accueil sous forme d’impôts et de cotisations sociales mais au final, cet argent ne leur sert pas et il faut que le gouvernement intervienne dans ce sens”, a-t-il fait savoir avant d’ajouter que même si ces fonds ne leurs sont pas restitués, ils devraient être collectés et mis dans une banque où ils seraient des actionnaires.“Les migrants, avec les fonds qu’ils ont générés, doivent être en mesure d’avoir leur banque à l’instar de la Bad et de la SfI. Ces fonds devraient permettre d’investir dans des projets communautaires de développement”, trouve -t-il. Khalifa Sall rassure les sénégalais de la diaspora affirmant que ce projet sera réalisé quand il sera président de la République du Sénégal : “j’y, croise et c’est une promesse qui sera réalisée. Nous ne sommes pas des politiciens mais des militants politiques et du développement. Si je m’engage à faire quelque chose pour la diaspora sénégalaise, je suis tenu de respecter ma parole parce que rien ne m’engage à faire cettepromesse”.
Sur les relations électriques entre Ousmane Sonko et le pouvoir en place, il indique que toute l’opposition doit faire bloc pour barrer la route au président Macky Sall qui, selon lui, veut choisir ses adversaires pour l’échéance électorale de 2024. M. Sall précise également que l’autre combat de l’opposition consiste à exclure Macky Sall des élections présidentielles de 2024 puisque la loi ne le lui autorise pas : “il l’a fait avec Karim Wade et Khalifa Sall en 2019, cela suffit. Et nous ne nous batons pas pour Sonko mais ce combat est un combat de principe. Si c’était un problème privé, cela n’aurait posé aucun problème c’est pour cela que toute l’opposition dénonce les pratiques, les méthodes, la situation et soutient Ousmane Sonko. Il dit qu’il est victime de complot, c’est pour cela que nous appelons à la résistance”,déclare-t-il.
Sur la pluralité des candidatures au sein de Yewwi Askan Wi, il rappelle que cette coalition demeure et sera “l’outil de socle” pour tous les candidats dans le cadre de la gestion du processus électoral. “On a un socle très fort qui nous unit”, assure-t-il avant de donner son avis sur l’exclusion de Mimi Touré de l’Assemblée nationale par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar : “je lui ai, à titre personnel , apporté mon soutien parce qu’elle est contre le troisième mandat. Je ne suis pas dans le secret des dieux mais si elle a été exclue c’est parce qu’elle n’a pas accepté de soutenir la candidature du président Macky Sall en 2024”.
Le sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire organisé la semaine dernière s’est également invité dans cet entretien. Khalifa Sall se désole du fait que 62 ans après l’indépendance de la plupart des pays africains, le problème de l’autosuffisance alimentaire pose toujours le débat : “peut-être qu’il n’est pas encore trop tard mais il est déjà tard . C’est un constat d’échec de Macky Sall et de tous kes pouvoirs qui l’ont parce que sur 60 ans, il n’a fait que 12 ans. ne permet pas de nourrir sa population. Pour le cas du Sénégal , aucun objectif n’est atteint et aucun acte n’est posé par le régime actuel dans ce sens. Ils veulent développer l’agriculture mais les paysans n’ont plus accès à la terre à cause du problème foncier. C’est l’Toute la zone de Rufisque où se faisait la culture maraîchère destinée à l’Europe, est maintenant devenue le niveau site de Diamniadio”, se desole-t-il. Khalifa Sall constate que ce qui est le plus révoltant dans cette situation c’est la façon dont le foncier est géré dans cette zone. La maîtrise de l’eau, selon l’ancien maire de Dakar, fait partie de l’échec du régime de Macky Sall. être utilisée et utilisée pour l’agriculture soient déversées dans la mer, c’est aberrant”, fulmine ce dernier. La maîtrise de l’eau, selon l’ancien maire de Dakar, fait partie de l’échec du régime de Macky Sall. “Comment peut-on comprendre que les eaux usées qui peuvent être consommées et utilisées pour l’agriculture soient déversées dans la mer, c’est aberrant”. La maîtrise de l’eau, selon l’ancien maire de Dakar, fait partie de l’échec du régime de Macky Sall. “Comment peut-on comprendre que les eaux usées qui peuvent être consommées et utilisées pour l’agriculture soient déversées dans la mer, c’est aberrant”, fulmine ce dernier.
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