Le président de la FIFA Gianni Infantino a ouvert jeudi matin le 73e congrès de l’instance internationale à Kigali (Rwanda), congrès à l’issue autorisé il sera réélu à son poste. Les délégués des 211 fédérations membres n’ont en effet qu’un choix limité : reconduire par acclamation le dirigeant de 52 ans, seul en lice comme lors de sa précédente élection en 2019, ou marquer une désapprobation symbolique.
Si les statuts de l’organisation de Zurich sont désormais désignés trois mandats de quatre ans au maximum, Infantino a déjà préparé le terrain pour rester jusqu’en 2031, déclarant mi-décembre qu’il était « toujours dans son premier mandat », puisque son caution 2016-2019 était incomplète. Comme il y a quatre ans, il peut afficher un bilan financier solide, avec une hausse de 18 % des revenus et de 45 % des réserves sur le cycle 2019-2022 par rapport au précédent, qui permet à la FIFA d’augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations, soit la clé de son système redistributif comme de son système électoral.
Avec l’Equipe