Cellou Dalein Diallo et ses pairs de l’opposition ont animé un meeting à Conakry pour dénoncer selon la mal-gouvernance et exiger des élections locales qui attendent depuis 2005. La société civile n’entend pas être en marge de la crise de confiance qui s’instaure dans la société guinéenne. Elle appelle à dénoncer les ambitions des proches du chef de l’Etat de vouloir modifier la Constitution pour permettre à Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
La mobilisation contre le retard dans l’exécution des accords politiques, signés l’an dernier entre le pouvoir et l’opposition, et contre les velléités pour un troisième mandat pour Alpha Condé s’organise. Et c’est l’opposition qui a donné le ton, ce dimanche, à travers un meeting dans le quartier administratif et des affaires de Conakry.
Cellou Dalein Diallo, les responsables de l’UDG de Mamadou Sylla et du groupe de Papa Koly Kourouma ont dénoncé les tares qui minent la société guinéenne qui ont pour noms « népotisme, ethnocentrisme, corruption », érigées en système de gouvernement. Les opposants et ses caciques ont dénoncé aussi tour à tour le refus selon eux, d’Alpha Condé, d’organiser les élections communales et locales qui attendent depuis 2005. Elles sont sans cesse programmées, mais sans cesse reportées. Mais aussi le refus du régime d’indemniser les familles des victimes des manifestations politiques, dont la liste s’allonge de nos jours à plus de 80 personnes depuis avril 2011.
La société civile annonce, à travers l’artiste engagé et reggaeman guinéen Elie Kamano, une mobilisation dès ce lundi, pour dire non aux velléités des courtisans qui souhaitent la modification de la Constitution, pour permettre à leur champion Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
rfi