Friday, April 26, 2024
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‘Laazim’, ‘wazifa’ et ‘hadaratul jummah’ : les composantes du wird

Trois pratiques cultuelles distinguent la Tidianiya : le wird ou ‘laazim’ (c’est selon), la ‘wazifa’ et la ‘hadaratul ou hasru jummah’. Le wird ou ‘laazim’ constitue ‘l’élément clé’, avance le Pr Cheikh Tidiane Kébé, enseignant-chercheur. Selon lui, le disciple doit impérativement s’en acquitter.

 

De 1196 à 1200 après l’hégire, le wird (le ‘laazim’) avait deux composantes : réciter 100 fois ‘astakhfirulah’ (solliciter le pardon divin), 100 fois ‘laa ilaha illa lah’ (il n’y a point de divinité que Dieu). En 1200 après l’hégire, Cheikh Ahmed Tidiane, après avoir accédé au grade du pôle des saints, a eu l’autorisation de son maitre, le prophète, d’y ajouter 100 fois la ‘salatul Fatiha’ (prière sur le prophète), souligne le Pr Kébé. Elle se fait actuellement ainsi : 100 fois ‘astakhfirulah’, 100 fois ‘salatul Fatiha’ (prières sur le prophète) et autant de fois ‘laa ilaha illa lah’. De l’avis du chef du desk religieux de Malikia Tv, ce type de dévotion, qui se fait le matin et le soir, vise à ‘connecter’ spirituellement le disciple à son Créateur.

 

La wazifa

 

C’est en 1200 après l’hégire que Cheikh Ahmed Tidiane a reçu cette pratique de son maitre, le prophète. Il s’agit d’une séance de prière collective qui se décline comme suit : 30 fois ‘astakhfiroulah Al azi malézi laa illaha illa lah (…)’ (solliciter le pardon divin et reconnaitre qu’il n’y a point de divinité que le Seigneur), 50 fois ‘salatoul Fatih’ (prière sur le prophète), 100 fois ‘laa illaha illah’ (il n’y a point de divinité que Dieu) et 11 ou 12 (c’est selon) fois ‘jawakharatul kamaal’. Cette pratique permet de créer un ‘lien spirituel’ entre l’adepte et l’élu de Dieu. Dans certains foyers religieux, on le fait matin et soir ; dans d’autres, le matin seulement. Pour le Pr Kébé, ce pilier favorise le lien spirituel entre l’adepte et l’élu de Dieu.

La ‘hadaratul ou hasru jummah’

 

Cette pratique cultuelle se fait chaque vendredi, entre la prière de 17 heures et celle de 19 heures (Timis). Séance collective, sa spécificité, d’après le Pr Kébé, est qu’elle ne se déroule qu’une fois dans la semaine, le même jour et sur la même séquence temporelle. ‘Quand le disciple la rate, il ne pourra la remplacer’, soutient l’enseignant-chercheur. Elle consiste, après la Fatiha, à réciter trois fois ‘Salatul Fatiha’, plusieurs ‘laa illaha illah’ et terminer par dire ‘Allah’ (le nombre n’est pas précisé).

À son avis, la ‘hadaratul jummah ou hasru jummah’ établit la connexion mystique entre le fondateur de la tarikha et son disciple.

Le Soleil

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