La zone de libre-échange panafricaine sera lancée en janvier malgré la pandémie de coronavirus, bien que certaines dispositions temporaires doivent être mises en place, car toutes les infrastructures douanières ne seront pas prêtes à temps.
La zone de libre-échange continentale africaine vise à rassembler plus d’un milliard de personnes dans un bloc économique d’une valeur d’environ 3 milliards de dollars par an et – en réduisant les obstacles au commerce – à améliorer le niveau de vie.
Elle devait entrer en vigueur en juillet, mais selon son secrétariat, cela se fera le 1er janvier 2021, quitte à créer un système permettant de créditer rétroactivement les commerçants pour des droits de douane moins élevés, ce qui devrait commencer immédiatement.
Cette semaine, les négociations ont repris entre les pays pour régler les derniers points de friction concernant les règles d’origine et l’accès au marché.
Toutefois, la date de lancement de janvier peut être vue comme optimiste étant donné que 30 des 54 pays qui ont signé la zone de libre-échange n’ont pas encore ratifié l’accord.
La plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, l’a ratifié la semaine dernière, mais les frontières du pays restent fermées à la quasi-totalité des échanges commerciaux, en raison des efforts déployés pour mettre fin à la contrebande.
bbc