Le Burundi, RDC, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda, les sept pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est ont de nouveau convenu lors du 22e Sommet extraordinaire des Chefs d’État tenu ce mardi 05 septembre à Nairobi, au Kenya, de maintenir les troupes au moins jusqu’au 8 décembre 2023. Cette décision a été adoptée en attendant le rapport d’évaluation du Conseil des ministres de l’EAC.
“Les Chefs d’Etat ont convenu de prolonger la durée du mandat de la force et de l’accord sur le statut des forces pour une nouvelle période de trois mois à compter du 9 septembre au 8 décembre 2023, dans l’attente d’un rapport d’évaluation du conseil des ministres. Les Chefs d’État, tout en applaudissant le Président Félix Tshisekedi pour son engagement en faveur de la restauration de la paix dans l’est de la RDC, a remercié Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président du sommet des Chefs d’Etat de l’EAC pour son engagement continu et engagement envers de soutenir le peuple de la RDC dans leur recherche d’une paix et d’une sécurité durables”, peut-on lire dans la déclaration finale.
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Début mai, Félix Tshisekedi avait déclaré que la force de l’EAC pourrait être invitée à quitter le pays fin juin, à peine trois mois après son déploiement complet. Il fustigeait le fait que la mission n’est pas « remplie » en dénonçant sa « complaisance et sa cohabitation avec les terroristes du M23» qu’elle est censée combattre. En dépit de ces rixes et du rapprochement du gouvernement avec la SADC, le mandat avait été prolongé pour trois mois.
Cette force a été déployée graduellement depuis novembre dernier en réponse à l’exhumation des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda dans le Nord-Kivu, en proie aux groupes armés depuis plus de deux décennies.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a représenté le Président Tshisekedi aux cotés de Paul Kagame (Rwanda), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Salva Kiir (Soudan du Sud), Samia Suluhu (Tanzanie), William Ruto (Kenya) ainsi que l’émissaire du Président ougandais, Yoweri Museveni.
Avec Politico
