Au moins 17 soldats et 4 civils ont été tués, dimanche 7 août, tandis que 9 autres militaires sont portés disparus, après une attaque attribuée à des djihadistes dans la ville de Tessit, située dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Burkina et le Niger.
Le bilan est « toujours provisoire et susceptible d’évoluer », selon un communiqué de l’armée malienne diffusé lundi, qui dit avoir tué sept ennemis « vraisemblablement de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et bénéficiant d’un appui de drones et d’artillerie avec un usage d’explosifs et de véhicule piégé ». « Les opérations clandestines et non coordonnées de survol enregistrées par les forces armées maliennes (FAMA), hier, dimanche et aujourd’hui, confirment la thèse que les terroristes ont bénéficié d’un appui majeur et d’une expertise extérieure », assure l’armée lundi soir, sans donner plus de précisions.
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