Le Ministère du développement rural du Mali, les trois agences onusiennes basées à Rome (FAO, FIDA et PAM) et le G5 Sahel, ont procédé le 26 Août à Bamako au lancement officiel d’un programme conjoint qui vise à renforcer la résilience des populations rurales maliennes face aux changements climatiques, les conflits et la COVID19.
Le projet dénommé « Programme conjoint Sahel en réponse aux défis COVID 19, conflits et changements climatiques (SD3C G5 Sahel + Sénégal) », s’étend sur une période de 6 ans dont deux phases de 3 ans. L’objectif de ce programme est de consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant en zones transfrontalières, par l’adoption de pratiques de production durables et d’approches de cohésion sociale et de transformation du genre.
Les pays du G5 sahel et le Sénégal vont bénéficier à travers ce programme d’un financement total de 180,4 millions USD (soit plus de 100 milliards de Francs CFA) du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et du Fonds vert pour le climat en vue de la mise en œuvre du SD3C. Pour le Mali, les coûts du programme sont estimés à 44,051 millions d’USD. Son exécution opérationnelle sera assurée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) sous la coordination du Projet de financement inclusif des filières agricoles au Mali (INCLUSIF).
Le Mali est l’un des épicentres de la forte insécurité et des conflits armés dont souffre tout le Sahel depuis une dizaine d’années. La pauvreté est profondément inscrite dans le monde rural et les agriculteurs et agro-pasteurs font partie des groupes les plus touchés. Le Mali est également un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques.
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