L’ancienne Présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Mimi Touré, se braque contre le Macky, reste vigilante et surveille ses arrières.
Son successeur, Idrissa Seck, ayant décidé de fouiller sa gestion et de se séparer de ses anciens collaborateurs. L’entretien accordé à L’Obs mercredi, en dit long sur un éventuel calendrier caché, et sur cette opiniâtreté de la Présidente à apporter des clarifications sur son passage au CESE. Morceaux choisis…
Parler de sujets tabous ?
Sur son limogeage dont une certaine opinion argue que cela serait lié à son refus de se conformer à l’interdiction de parler de sujets tabous, Mimi soulignera que “les opinions des uns et des autres sont nourries par leurs convictions intimes qui n’ont rien à avoir avec les postes qu’ils occupent”.
Son ambition politique
Et accusée d’avoir des ambitions cachées, Mimi Touré est on-ne-peut-plus claire : “L’ambition n’est pas un délit à ce que je sache et comme je disais en politique, on n’est pas assis à regarder les trains passer”. Restera-t-elle dans la mouvance politique ? “Le temps de la politique viendra”.
Auditer le CESE
L’idée de fouiller sa gestion au CESE n’ébranle point Aminata Touré, au regard du fait que, “chaque gestionnaire doit être audité, chaque année, pour justifier de l’utilisation de l’argent public. Toutes choses qui lui font exiger que le CSES soit audité du jour de sa création en 2013 au jour de son départ afin de passer à autre chose.
Senego