Friday, March 29, 2024
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Poste de premier Ministre, sa candidature à la mairie de Dakar,…Pape Diop crache ses vérités

Pape Diop était l’invité de l’émission “Sortie” sur Walf Tv. Le leader du parti Bokk Gis Gis a fait le point sur l’actualité politique au Sénégal. Auparavant, il a expliqué son choix de se présenter aux élections locales de 2022.

Pape Diop a expliqué pourquoi il a déposé sa candidature pour la mairie de Dakar. “J’ai beaucoup fait pour Dakar quand j’étais maire de la ville. J’ai réalisé beaucoup de choses c’est nous qui avons fait les éclairages des grandes artères. En matière de voirie aussi, nous avons initié toute la voirie de colobane et de plusieurs quartiers. J’avais laissé un budget dans les caisses de la mairie pour des travaux qui devaient être réalisés au Parcelles Assainies. Si on avait gagné les élections en 2009, on aurait réalisé beaucoup de choses dans le domaine du sport. En matière de cadre de vie, j’avais initié le dallage mais Khalifa Sall a initié le pavage. Je trouve que le pavé n’est pas recommandé puisque les gens peuvent s’en servir comme arme. Dans les grandes villes du monde le pavage n’existe pas. C’est le dallage ou le bitumage qui est recommandé pour plus de sécurité et je compte, une fois élu à la tête de la mairie reprendre le dallage”. “La combinaison entre les objectifs du développement durable définis par les Nations unies et l’agenda 63 de l’Union africaine qui place les villes au cœur de la recherche de développement pour nos nations peut apporter beaucoup de choses pour Dakar”, a-t-il ajouté avant de dire ses ambitions dans le domaine écologique, numérique, culturel entre autres.

Il trouve que l’idée selon laquelle les élections locales de 2022 constituent des primaires pour la présidentielle de 2024 est mal venue : “ces élections permettront de montrer les forces et faiblesses des différentes formations politiques qui y auront participé mais n’auront rien à voir avec 2024”, a-t-il fait savoir.

Ce dernier a plaidé pour que le ministère de l’intérieur soit dirigé par une personnalité qui n’est d’aucune chapelle politique : “ceux qui sont au pouvoir actuellement, quand ils étaient dans l’opposition, avaient demandé à ce que le ministre qui organise les élections soit neutre et Abdoulaye Wade avait accepté de nommer un ministre neutre comme l’avait fait Abdou Diouf quand il était président. Je ne comprends pas pourquoi Macky Sall tarde à leur emboîter le pas . La démocratie doit être en marche et il n’a pas le droit de la faire reculer. Mais jusqu’à preuve du contraire, je pense qu’il va organiser ces élections dans les règles de l’art et que tout le processus sera respecté”.

“Les élections locales n’ont rien à voir avec le pouvoir central. Je me rappelle en 2014, tous les maires de notre parti avaient démissionné pour rejoindre Macky Sall et je sais qu’il en sera de même pour ceux qui seront élus lors de ces élections de 2022, c’est cela la tradition. Ceux qui sont dans ces combines doivent arrêter”, insiste-t-il.

Il a, dans la foulée, indiqué qu’il a une manière particulière de s’opposer : “je suis un opposant républicain et je n’insulte pas et je ne fais pas non plus de critiques acerbes. Et je ne manifeste pas et ne recommande pas à mes militants de manifester. Je n’ai jamais participé à aucune marche quand j’étais au Pds. On m’a toujours arrêté à tort, la première fois c’était en 1993 c’était juste après les élections, on m’a accusé d’avoir encouragé les manifestants en leur donnant de l’essence pour qu’ils puissent brûler tout sur leur passage. La deuxième fois, c’était le jour où Me Babacar Seye a été assassiné, en ce moment je dirigeais la deuxième fédération. Je venais d’être élu député et une marche a été organisée je ne pouvais pas ne pas y participer. On avait démarré vers 15 heures et vers 17 heures, les gendarmes m’ont arrêté et acheminé à la gendarmerie de la Médina avant de me transférer à Thionk. C’est en ma présence que la voiture dans laquelle Me Babacar Seye se trouvait quand on l’a assassiné à été amené. Et un gendarme est venu nous accuser d’avoir tué Me Babacar Seye alors que je ne le connaissais même pas. Ensuite j’ai été malmené avant d’être libéré. La troisième fois c’était après un meeting organisé à Fass lors des élections législatives de 1998. Ce sont les seules fois que j’ai été arrêté. La politique est un débat d’idées et mes militants font des sorties dans les médias. Personnellement, j’ai un travail je ne suis pas comme les autres politiciens qui passent leur quotidien à parler et à faire des communiqués. Je ne fais pas partie de ceux qui font trop de bruit tout le temps”, a-t-il dit.

Pour ce qui est du retour annoncé du poste de premier ministre, il dira que c’est parce-que le Président Macky Sall s’était trompé en le supprimant et que ce dernier doit assumer le fait que son fast track tant vanté a échoué. “Il s’est trompé en supprimant le poste de premier ministre il devrait dire simplement qu’il s’était trompé et qu’il voulait faire revenir ce poste au lieu de dire que cela a quelque chose à voir avec ses charges au sein de l’Union africaine. Il n’y a aucun travail à faire là-bas. Il a échoué avec son fast track c’est de cela qu’il s’agit”.

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