Quelle giffle reçue, au sortir de ces huitièmes de finale…
Manifestement, nos Lions ont manqué de caractère et, pour sûr, nous sommes bien loin de la consolation…
Du football diesel, au turbo servi, les Britishs, maîtres du rectangle vert, depuis leur justesse athlétique, ne se sont pas privés pour nous laminer au grand jour…
Aujourd’hui, avec le recul, quels ont été les choix tactiques, en rapport aux performances attendues pour ce match décisif ?
Mystère et boule de gomme : un match sans !
En tout cas, la puissance de feu anglaise a plus que dynamité notre allant habituel, au prix de nous administrer une inoubliable leçon pour demain…
Des insuffisances, hors normes, pondues, comme limites, confirmèrent nos doutes quant à la qualité de notre préparation évoquée dernièrement.
D’évidence, notre sport roi continue de porter un lourd fardeau qui est son administration…
Qu’en est il de la pertinence de cette délégation démesurée ?
OÙ SONT NOS SÉNIORS, CEUX QUI NOUS ONT FAIT AIMÉ LE FOOTBALL DE CE PAYS ?
Sans faire offense, depuis ce pléthore de talents à disposition, replacons notre football dans l’espace savoir, dans l’approche ballon rond pour mettre en lumière, les campagnes à venir et différemment de celle – ci…
En outre, contrairement à d’aucuns, accordons-nous sur les bonnes prestations de joueurs, évoluant dans les championnats – considérés à tord secondaires – du Proche comme du Moyen Orient, aussi de ceux des divisions inférieures européennes, en guise de réponse au dubitatif cartésien Cissé qui, au regard de la forme des convoqués, interpelle dans ses choix…
Sans rentrer dans les détails, le manque de compétitions de certains sélectionnés, les absences conjuguées de Sadio Mané, Saliou Ciss également de Bouna Sarr, entre autres, en transition, le blessé Cheikhou Kouyaté et le non moins suspendu Gana Gueye, ne sauraient être tenu pour alibi…
Certainement, l’environnement pléthorique, tantôt évoqué (trop d’accompagnants encombrants, aux profils autres que sportifs, pour rien) et le très coloré différent entretenu, en début de compétition – par nos deux ministres – auraient, à n’en pas douter, contribué à obstruer, un temps soit peu, l’ambiance des grands jours….
Le Sénégal a besoin de tous ses fils….
Pour se faire, dotons nous, dans un sens global, d’un coach mental, entre autres, aux fins de pérenniser notre statut de Champions, où seule une copie propre ne suffit maintenant : tout est bataille, tout est affrontement : bien plus de mental…
Au juger, songeons étoffer notre “châssis mileu” comme colonne vertébrale impériale et du feu sur les ailes, mais surtout un avant centre de classe mondiale, moyennant titre de grande sélection dans ce monde du foot spectacle, en football pur.
À l’issue du mondial Qatar 2022, dotons notre foot local – malade – mamelle de la sélection nationale, de moyens conséquents, pour mérite mais surtout, respect au rang dévolu.
Enfin, subsumons pour corriger, de manières transversale comme transparente, tout impair lié aux imperfections chroniques notés auparavant…
Vivement, demain, pour des castings gagnants mais surtout des sparing – partners de niveau mondial, prochainement !
Tous, pour un Sénégal, toujours meilleur, par l’action….
Allez, en mode Noël, chocolat pour tous et coucou aux Lions…
Sportivement.
Le Sénégal d’abord.
Noop Amul Kubeer.
Respect.
Dakar, ce 10 décembre 2022