Devant de nombreux ambassadeurs, le représentant de la majorité présidentielle, celui de l’opposition, celui de la société civile et le facilitateur désigné par l’Union africaine ont signé le document final des travaux du comité préparatoire au dialogue politique national et inclusif : la feuille de route qui définit les objectifs et le cadre du dialogue qui aura lieu du 1er au 14 septembre. Et qui est destiné à mettre fin à la crise politique actuelle et à préparer des élections paisibles.
« Le train du dialogue est bel est bien sur les rails », a déclaré Néhémie Mwilanya, directeur de cabinet du président de la République et délégué de la majorité.
Pour Jean-Lucien Busa, représentant de l’opposition qui a participé à ces assises, le pouvoir doit tout mettre en œuvre pour répondre aux exigences de l’opposition avant le début du dialogue.
Et, au nom de la société civile, l’Abbé Donatien Shole, secrétaire général adjoint de la Cenco (Commission épiscopale nationale du Congo), a demandé aux uns et autres de mettre chacun un peu d’eau dans son vin pour le bon aboutissement du dialogue.
« Enfin la banquise a craqué, la banquise de la haine, la banquise de la suspicion », s’est écrié pour sa part le facilitateur Edem Kodjo. L’ancien Premier ministre togolais s’est réjoui de ce que, selon lui, les débats aient été francs, loyaux, cohérents.
Ce dialogue est prévu pour les deux premières semaines du mois de septembre. La frange de l’opposition réunie au sein du Rassemblement des forces acquises au changement a boudé le comité préparatoire. De son côté, le MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba a dit ne pas être concerné par ce forum où sera également abordée la question de l’alternance du pouvoir.
rfi