Le contingent tchadien déployé dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso) qui était de 1 200 hommes a été réduit de moitié. La raison invoquée par les autorités tchadiennes est un redéploiement stratégique afin de rendre la force G5 Sahel plus opérationnelle sur le théâtre des opérations lutte contre le terrorisme.
Mais pour Abdoulaye Barry, un chercheur, spécialiste du Sahel, qui s’est confié à RFI, il n’y a pas péril en la demeure. Cette décision des autorités tchadiennes est plutôt mue par la quête de plus d’efficacité et la nécessité de réduire les charges économiques qu’implique la présence de tout le contingent sur les terrains d’opération au Sahel. « Le bataillon tchadien est venu avec des moyens militaires très lourds, notamment des chars à chenilles qui ne peuvent pas se déplacer facilement dans le Sahel face à des terroristes qui utilisent des motos et des pick-up », a-t-il déclaré.
Sunuafrikradio




