D’un point de vue diplomatique, une telle décision constitue un nouveau coup dur pour l’Union du Maghreb arabe, bloquée depuis de longues années en raison des relations difficiles entre Alger et Rabat. La rupture aura probablement un impact sur l’Union africaine qui risque d’être divisée entre partisans des deux pays.
En ce qui concerne le mouvement de personnes entre les deux pays, Alger a affirmé mardi que les consulats des deux pays resteront ouverts et que cette décision ne se répercutera pas sur les marocains résidant en Algérie, ni sur les Algériens au Maroc.
Les réactions diplomatiques ne se sont pas faites attendre. Le Maroc a, par le biais du ministère marocain des Affaires étrangères, regretté « une décision complètement injustifiée mais attendue ». Rabat « rejette catégoriquement les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent », ajoute-t-il sur Twitter. De son côté, Paris a appelé mercredi l’Algérie et son grand rival voisin à revenir à une logique de « dialogue » dans l’intérêt de la « stabilité » au Maghreb.
sunuafrikradio avec rfi