Sunday, September 15, 2024
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À la Une: le Canada en deuil après le crash d’avion en Iran

mediaLes débris du crash du Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines qui s’est abimé juste après son décollage de l’aéroport iranien Imam à Téhéran, le 8 janvier 2020.Nazanin Tabatabaee/WANA (West Asia News Agency) via REUTERS

Le Boeing 737 d’Ukraine International Airlines qui s’est écrasé mardi 8 janvier 2019 à Téhéran, entraînant la mort de 176 personnes majoritairement irano-canadiennes, avait fait demi-tour après un « problème », selon les premiers éléments de l’enquête iranienne. C’est à la Une de la presse canadienne. Les autorités canadiennes ont établi un « bilan provisoire », un bilan qui pourrait s’alourdir comme l’écrit Le Devoir. En fait, l’Iran ne reconnait pas la double nationalité, les voyageurs qui s’y rendent utilisent un passeport iranien. « Il pourrait donc s’avérer que, parmi les victimes identifiées comme étant iraniennes, certaines soient en fait des ressortissants canadiens qui détenaient une double citoyenneté. 138 passagers à bord de l’avion avaient le Canada pour destination finale ». Quant à la cause du crash, les autorités restent prudentes. Le gouvernement refuse pour l’instant de faire des hypothèses. Selon le Wall Street Journal, les tensions entre les États-Unis et l’Iran compliquent sérieusement la réalisation d’une enquête pour déterminer la cause du crash.

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Donald Trump joue l’apaisement avec l’Iran

Les États-Unis et l’Iran repoussent la perspective d’un conflit imminent, titre le Washington Post après l’intervention du président américain hier. Le journal souligne cependant que les tensions restent vives et que la guerre secrète que se livrent les deux pays se poursuit. D’après le New York Times, Donald Trump a ouvert une « petite fenêtre pour la diplomatie » avec l’Iran. Mais les propos du président étaient accompagnés de menaces qui semble-t-il rendraient difficile un rapprochement entre les deux pays.

D’ailleurs si on analyse les tweets et les discours du président sur la sécurité nationale, force est de constater la rivalité de deux impulsions, deux instincts : celui de l’attaque et celui du repli, poursuit le New York Times. L’intervention d’hier contenait tous les ingrédients d’un discours traditionnel de Donald Trump sur l’Iran : la critique à l’égard de la politique iranienne de son prédécesseur Barack Obama, des affirmations sans fondements et une autosatisfaction liée à cette année électorale.

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Carlos Ghosn « s’en prend au Japon »

Donald Trump doit se partager la Une avec Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault Nissan qui a donné hier une conférence de presse au Liban. L’ancien patron gesticule, s’énerve, et essuie les gouttes de sueur sur son front : trois photos qui se trouvent en manchette du Wall Street Journal, le quotidien financier qui titre : « Carlos Ghosn s’en prend au Japon ». D’après le Wall Street Journal, l’objectif de la conférence de presse, sa première apparition publique après la fuite du Japon, peut se résumer en une seule phrase : Ghosn se défend des accusations d’enrichissement personnel et accuse la justice et d’anciens collègues d’avoir orchestré sa chute. L’ex-PDG qui a aussi la nationalité brésilienne (il est né au Brésil) a d’ailleurs accordé une interview exclusive à la chaine O Globo. Il a refusé de donner des détails sur sa fuite, car « cela pourrait mettre en danger certaines personnes ».

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La justice brésilienne interdit une comédie qui met en scène un Jésus Gay

Un Jésus qui aime les hommes, cette idée qui est au cœur de la comédie « La première tentation du Christ », un film produit par Netflix qui provoque un tollé au Brésil. La maison de production brésilienne a été attaquée par des cocktails Molotov. Et la résistance des conservateurs se poursuit. À la demande d’une association catholique, un juge de deuxième instance de Rio de Janeiro a ordonné hier mercredi à Netflix de retirer la fiction de son offre internet. La comédie raconte l’histoire d’une soirée familiale interrompue par l’arrivée de Jésus accompagné d’un autre homme, apparemment homosexuel. C’est à lire dans Folha de Sao Paulo. Le journal qualifie la décision du juge de « censure ». Une décision que le juge lui-même, cité par Carta Capital, considère comme « bénéfique non seulement à la communauté chrétienne, mais à toute la société ».

Haïti : À la Une du Nouvelliste

Le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval, nous présente la Une de son journal, à commencer par les travaux de reconstruction de l’hôpital de l’université d’État. Un chantier qui est à l’arrêt. Et ce n’est pas évident de savoir pourquoi.

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