À gauche- honneur aux dames-, Aïda Mbodji, présidente sortante de Libéraux et Démocrates, le groupe parlementaire formé autour du Pds. À droite, Moustapha Diakhaté, président sortant du groupe de la majorité, Benno Bokk Yaakaar.
Celui-ci occupe son poste depuis le début de la législature, il y a 5 ans. Celle-là a pris le train en marche, suite à l’éviction, vers la fin de la mandature, de son prédécesseur, Modou Diagne Fada.
La première brigue une réélection sous sa propre bannière, And Saxal Liguey. Le second ne veut pas d’un deuxième mandat de député, il ne se représente pas.
Malgré une adversité certaine, chacun dit avoir pour l’autre respect et estime. Ils se disent même amis.
À l’heure où les Sénégalais s’apprêtent à renouveler l’Assemblée nationale, ce dimanche 30 juillet, Aïda Mbodji et Moustapha Diakhaté tirent le bilan de la 12e législature : les temps forts, les succès, les ratés…
Aussi, crayonnent-ils les contours de la future représentation parlementaire en soulignant de deux traits certaines réformes du règlement intérieur de l’institution qu’ils jugent nécessaires.
Ils n’ont pas manqué, en se confiant à Seneweb, de s’arrêter sur le rôle, le mode de désignation et les émoluments d’un président de Groupe à l’Assemblée nationale.
Seneweb