Les quatre organisations syndicales de la SNCF ont signé, ce vendredi, l’accord proposé par la direction, et levé leur préavis de grève pour le week-end du Nouvel an.
Par voie de communiqué, la compagnie ferroviaire publique a indiqué que cet accord “acte des mesures fortes pour une vraie reconnaissance du métier de chef de bord”, ajoutant, néanmoins, que “les perturbations resteront inchangées pour ce week-end” de Noël, malgré la signature de l’accord par CGT-Cheminots, CFDT-Cheminots, SUD-Rail et Unsa-Ferroviaire.
La signature de cet accord met ainsi fin au conflit social déclenché par le collectif de contrôleurs “Anonyme” formé sur Facebook et qui rejetait toute appartenance syndicale.
Dans le cadre de l’accord signé entre les partenaires sociaux, la direction de la SNCF mettra en place une “direction des chefs de bord”, visant à être à l’écoute et à reconnaître les particularités du métier.
En outre, la direction de la compagnie ferroviaire s’est engagée à embaucher 200 contrôleurs supplémentaires en 2023 en plus des 350 embauches déjà prévues.
Par ailleurs, la SNCF augmentera de 600 à 720 euros la prime spécifique versée aux chefs de bord et garantira des progressions de carrières et de salaires.
Le site Anadoluagency renseigne que lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres ce jeudi, le porte-parole du Gouvernement français, Olivier Véran, avait indiqué que le gouvernement français “réfléchit à un cadre” permettant de limiter l’impact des grèves sur “la continuité d’accès aux services publics pour les Français”, alors qu’environ 40 % des trains grande vitesse (TGV) sont supprimés le week-end de Noël en raison d’une mobilisation sociale des cheminots.
