Après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, d’énormes mouvements de protestation contre la présence de l’armée française sur le territoire burkinabè ont été notés. Ainsi, des actes de vandalisme ont été commis sur les institutions françaises parmi lesquelles on peut citer les Instituts français de Ouagadougou et de Bobo. Ce mercredi 12 octobre 2022, la presse locale a effectué une visite sur le site de Ouagadougou pour constater les dommages.
Le spectacle trouvé sur les lieux montre la violence des attaques. Des parapets avaient été renforcés pour empêcher les usagers d’emprunter le tronçon. Seuls pouvaient passer ceux qui étaient invités à constater les dommages suite au passage violent des manifestants sur les lieux le 1er octobre 2022. Attendaient là les forces de l’ordre et quelques journalistes qui affûtaient déjà leurs armes pour récolter quelques images.
Sur le sol, gisaient les feuilles mortes des arbres, les plaques de l’institut et des pierres brisées. Sur le bâtiment, des fissures sont bien visibles sur les deux portes d’entrée-sortie et un énorme trou au milieu de la fenêtre indique la violence des coups qui se sont abattus sur elle pour la défoncer. Ce constat laissait déjà un bref aperçu des dommages importants qui ont été faits.


Avec le Faso