Le pouvoir en Birmanie reste dans le viseur des Etats-Unis. En visite dans la Thaïlande voisine, Antony Blinken a promis dimanche de ne pas relâcher la pression sur la junte birmane. Le secrétaire d’État américain a en outre estimé que la Chine devrait être d’accord avec cette ligne.
Lors d’une réunion tenue hors caméra pour protéger leurs familles, le chef de la diplomatie américaine a écouté de jeunes militants pour la démocratie en Birmanie, dont les militaires ont renversé le gouvernement civil en février 2021, claquant la porte d’une décennie de transition démocratique soutenue par Washington. Même s’il accorde la priorité à la lutte contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il s’est engagé à maintenir la pression sur la Birmanie.
Dans sanctions sans effets
Antony Blinken a toutefois reconnu que la stratégie américaine, qui comprend des sanctions contre la junte, n’a donné aucun résultat pour le moment. « Nous continuons à assister à la répression du peuple birman », a-t-il déclaré. « Nous continuerons à chercher les moyens par lesquels nous, et d’autres pays, pouvons faire pression sur (les militaires) pour qu’ils reprennent le chemin de la démocratie ». « Je pense que tous les pays de l’ASEAN doivent demander des comptes au régime », a-t-il ajouté.
Avec 20minutes