Le Dakar, célèbre épreuve de rallye-raid s’achève demain (17 janvier 2020), en Arabie saoudite. Le pays accueille en effet, cette année, sur son sol la première d’au moins cinq éditions du célèbre rallye-raid.
Cette organisation suit celle d’un championnat du monde de boxe des poids lourds et des supercoupes d’Italie et d’Espagne. C’est le reflet d’une volonté d’investir dans le sport, réputé bon vecteur de soft power, comme on dit de nos jours. C’est ce qu’ont fait d’autre pays comme le Qatar, voisin et rival honni du royaume saoudien, et qui va organiser le Mondial de football, ou encore la Russie qui a accueilli le précédent. Mais, le sport est-il systématiquement un bon moyen d’influence ? C’est la question du jour.
Pour en débattre :
– Jean-Baptiste Guégan, enseignant, journaliste et auteur « Géopolitique du sport, une autre explication du monde » (Bréal) et « Une Histoire populaire du PSG », éditions, éditions Hugo sport.
– Vincent Chaudel, économiste du sport, fondateur de l’Observatoire du sport Business.