Le Hezbollah pro-iranien va-t-il ouvrir un deuxième front contre Israël ? C’est la crainte d’Israël après le bombardement ce lundi de deux casernes israéliennes en utilisant des missiles guidés et des obus de mortier. Une attaque en réponse à la mort de trois de ses membres par des bombardements israéliens sur une zone frontalière au sud du Liban. L’inquiétude grandit également aux Etats-Unis qui ont averti le Hezbollah de ne pas ouvrir un deuxième front.
“Nous sommes profondément inquiets que le Hezbollah ne prenne la mauvaise décision et n’ouvre un deuxième front dans ce conflit”, a déclaré un responsable à Washington, cité par l’AFP.
Pour le Hezbollah, l’attaque de ces casernes est d’une “première réponse” à la mort de plusieurs de ses membres. Plus tôt dans la journée, « Les Brigades al-Qods », la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont revendiqué dans un communiqué “la responsabilité de l’opération à la frontière dans le sud du Liban”. Le Jihad islamique palestinien, qui affirme épauler le Hamas, a revendiqué plus tôt une opération d’infiltration en territoire israélien depuis le Liban. Pour sa part, l’armée israélienne a indiqué que “des soldats de Tsahal ont tué plusieurs suspects armés qui s’étaient infiltrés sur le territoire israélien depuis le territoire libanais”.
Elle a déclaré qu’elle continuait de “ratisser la zone”, qui avait été la cible de frappes aériennes et d’artillerie.
Avec La Tribune