L’Inter Milan a largement dominé le Chakhtior Donetsk ce lundi et rejoint le FC Séville en finale de la Ligue Europa.
Auteurs d’une rencontre pleine, les Nerazzurri rejoignent Séville en finale de la Ligue Europa. Le duo Lukaku-Martinez a fait des étincelles.
En démonstration, l’Inter file en finale
Symbole de l’humiliation subie par le Chakhtior Donetsk, l’arbitre envoyait les équipes aux vestiaires alors que la 90e minute venait tout juste de s’afficher sur les grands écrans. Mais une des deux équipes ne rentrait pas. Brillante vainqueur 5-0, l’Inter restait sur la pelouse de la Düsseldorf Arena pour laisser exploser sa joie. Les seize lombards, rongés par l’effort consenti au pressing, sautillaient comme des puces, leur cerveau suppléant la dopamine à l’acide lactique. Nicolo Barella en est l’exemple parfait. Sans aucun doute le joueur qui a le plus couru ce lundi, il était aussi la rampe de lancement d’une équipe résolument portée vers l’avant. 19e minute, la machine se met en marche : récupération du milieu sur une relance plein axe de Pyatov, grand pont sur le latéral puis centre millimétré pour Lautaro Martinez (1-0). Clinique. Plus tard, c’est Marcelo Brozovic qui récupérait, mais encore Barella qui, en une touche, dirigeait le jeu vers Lukaku, alors passeur pour Martinez (3-0). Dernier but, et encore un beau travail de l’Italien. Contre-appel parfait sur un ballon en profondeur signé D’Ambrosio qui profitait à Lukaku, encore buteur (5-0). Entre-temps, des réalisations sur corner de Danilo D’Ambrosio (2-0, 64e), et de Lukaku, après une ultime perte de balle haute des Ukrainiens consécutive à un gros pressing (4-0, 78e). Ce match est l’illustration parfaite du Conte football : un pressing qui lessive l’adversaire. Prochaine victime, Séville ?
Lukaku, enfin une référence
Ils sont nombreux les observateurs qui restaient méfiants envers Romelu Lukaku à cause de son mutisme régulier dans les grands rendez-vous. S’ils étaient devant leur télévision, il y a fort à parier qu’ils n’ont pas dû apprécier la partition jouée par le Belge. Crédité d’un 9 par FF, il a régalé par sa générosité constante dans l’effort, en premier rideau de pressing. Et a été récompensé par trois actions décisives. Une première passe dé pour Lautaro Martinez (3-0, 74e), puis un doublé extraordinaire. Servi cette fois par l’Argentin, il se faisait oublier par la défense avant d’enrouler du gauche (4-0, 78e), puis prenait de vitesse un central en contre et glissait le cuir entre les jambes de Pyatov (5-0, 84e). 2 buts, 1 galette. Une demi-finale, c’est un grand match, non ?
Donetsk, échec global
On attendait tellement plus de cette équipe plaisir, parfois frissons, qui nous avait régalé lors des tours précédents. Mais en plus de tomber sur plus forte qu’elle en l’Inter, elle a bégayé son football, notamment derrière, où ses relances approximatives ont offert plusieurs buts aux Nerazzurri. Surtout, elle n’a offert qu’une très légère résistance devant (une tête de Moraes sur le genou d’Handanovic, 62e), manquant à son panache traditionnel, faisant d’habitude du Chakhtior une enclave brésilienne en Ukraine. Ne jamais négliger la régularité.
😃 | SIAMO IN FINALE!!!
A Colonia andiamo noi!!! 🍾🍾🍾
Venerdì 21 agosto ci aspetta il Siviglia: FORZA RAGAZZI, #FORZAINTER!!! ⚫️🔵⚫️🔵#InterShakhtar 5⃣-0⃣
⚽️ #Lautaro
⚽️ #DAmbrosio
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⚽️ #Lukaku
⚽️ #Lukaku#UEL pic.twitter.com/1lvrq2H5UB— Inter (@Inter) August 17, 2020