Depuis samedi 6 janvier, un pétrolier iranien est en feu au large de la Chine. Les autorités chinoises ont prévenu du risque d’explosion ou de naufrage. Les experts environnementaux s’inquiètent d’une possible catastrophe écologique. Trente-et-un membres d’équipage sont toujours portés disparus, seul un corps a pour l’instant été retrouvé.
Les experts environnementaux sont inquiets de la tournure prise par la collision, samedi 6 janvier entre un navire de fret chinois et un pétrolier iranien en mer de Chine. L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace s’est déclarée « préoccupée par les potentiels dégâts environnementaux provoqués par le million de barils de pétrole brut à bord ». Le tanker iranien Sanchi laisse échapper sa cargaison d’hydrocarbures, 136 000 tonnes au total.
Les autorités chinoises ont alerté de leur côté sur les risques d’explosion ou de naufrage du pétrolier. Trente-et-un membres de son équipage sont portés disparus, seul un corps a pour l’instant été retrouvé. Les secouristes tentant de venir en aide à l’équipage ne peuvent intervenir pour le moment en raison des nuages toxiques.
L’équipage était composé de 30 Iraniens et deux Bangladais. Le navire battant pavillon panaméen se dirigeait vers la Corée du Sud quand il a percuté le CF Crystal, lui sous pavillon honkongais qui transportait 64 000 tonnes de céréales américaines vers la Chine.
rfi