Toujours très populaire parmi les démocrates aux États-Unis, l’ex-président Barack Obama a tenu mercredi un meeting à Philadelphie pour soutenir la candidature de son ancien partenaire à la Maison Blanche Joe Biden. Il en a profité pour critiquer avec force le bilan du président républicain Donald Trump.
Barack Obama a tenu, mercredi 21 octobre, son premier meeting de campagne en faveur de Joe Biden, lançant des attaques contre Donald Trump à moins de deux semaines de l’élection présidentielle américaine entre l’actuel locataire républicain de la Maison Blanche et l’ancien vice-président démocrate.
S’exprimant lors d’une réunion en plein air à Philadelphie, la principale ville de Pennsylvanie, l’ex-président américain a livré des critiques cinglantes à ce jour à l’égard de son successeur à la présidence des États-Unis. “Il n’a montré aucun intérêt pour le travail ou pour aider quiconque à part lui-même”, a-t-il déclaré.
Celui qui demeure l’une des personnalités les plus appréciées des démocrates, quatre ans après la fin de son second mandat à la Maison blanche, a critiqué la gestion par Donald Trump de la crise sanitaire du coronavirus, notant que l’actuel président avait lui-même été contaminé par le virus. “Donald Trump ne va pas se mettre subitement à tous nos protéger”, a déclaré Obama. “Il ne peut même pas adopter les mesures de base pour se protéger lui-même.”
L’intervention de Barack Obama comble le vide laissé par Joe Biden, qui a interrompu sa campagne depuis lundi et s’est enfermé avec ses conseillers dans sa maison du Delaware afin de préparer le deuxième et ultime débat avec Donald Trump jeudi soir à Nashville (Tennessee).
“Je n’ai pas perdu espoir”
Plus tôt dans la journée, Obama s’était exprimé devant des chefs de file de la communauté afro-américaine de Philadelphie. “Je n’ai jamais perdu espoir au cours de ces quatre dernières années”, a-t-il dit. “J’ai été en colère, j’ai été frustré, mais je n’ai pas perdu espoir”, a-t-il poursuivi, expliquant qu’à ses yeux le progrès n’était pas une ligne droite.
Joe Biden considère comme indispensable une victoire en Pennsylvanie, l’État où il est né et que Hillary Clinton a perdu de justesse en 2016. Le candidat démocrate y a effectué plus de meetings que dans n’importe quel autre État.
Donald Trump y a progressé récemment dans les intentions de vote, selon un sondage Reuters/Ipsos rendu public lundi, même si Joe Biden y conserve une légère avance.
Après s’être rendu mardi en Pennsylvanie, Donald Trump se déplaçait mercredi soir en Caroline du Nord, un autre État stratégique où les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude. La sénatrice Kamala Harris, colistière de Joe Biden, devait elle aussi se rendre dans deux villes de Caroline du Nord pour mobiliser les électeurs démocrates.
France 24