A New York, les résidents ont appris à vivre avec les rats, les cafards, les ratons laveurs et même les putois. Mais il y a un ennemi silencieux qui les terrifie davantage : les punaises de lit. Autrefois en voie de disparition grâce à l’utilisation d’insecticides puissants, elles ont fait un retour spectaculaire après l’an 2000, indique Le Figaro. Le nombre de signalements de “bedbugs” est passé de 537 en 2004 à plus de 24.000 en 2010, atteignant même les logements de richissimes célébrités, à l’instar de Bill et Hillary Clinton. Les punaises de lit étaient partout, des cinémas aux bureaux de grandes entreprises, semant la panique parmi les New-Yorkais et les touristes.
Face à cette crise, la “Big Apple” a décidé de déployer les grands moyens. La ville a nommé un “bedbug tsar” pour coordonner les efforts visant à éliminer les punaises de lit. Des sociétés de lutte antiparasitaire se sont multipliées, proposant des traitements efficaces, bien que coûteux, allant de 800 à 3.000 dollars en fonction de la superficie à traiter. Une loi a même été instaurée, obligeant les propriétaires à signaler toute infestation de punaises de lit dans les douze mois précédant une mise en vente ou en location, tout en assumant les frais de désinfection. La gestion des encombrants a aussi été renforcée, avec l’obligation d’emballer hermétiquement les matelas jetés dans la rue sous peine d’une amende salée.
Avec Capital.fr