Le président du parti Aj/Pads reste convaincu qu’au Sénégal, il y a des gens tapis dans l’ombre et travaillent pour déstabiliser les confréries.
“Vous avez particulièrement noté dans la dernière période des attaques à la fois systématiques et systémiques dirigées contre les autorités religieuses les plus en vue du pays. Ceci n’est pas, selon moi, un hasard”, a-t-il indiqué dans un entretien paru ce mercredi dans le journal L’Observateur. “Des personnes sont clairement identifiées, insultant les autorités religieuses, travaillant méthodiquement à les décrédibiliser et à les disqualifier. Ces personnes n’agissent pas seules. Elles portent un projet d’élimination des confréries et de l’ensemble des fondamentaux qui ont marqué et marquent encore l’originalité, la richesse et la stabilité relative de notre pays”, ajoute ce dernier.
Néanmoins, précise ce dernier, les jeunes qui se sont illustrés la semaine dernière à Mbacké lors des manifestations entre les forces de l’ordre et des partisans du parti Pastef ne sont pas concernés par cette affaire : “Les jeunes qui ont agi à Touba ne sont évidemment pas dans cette logique. Ils sont à mille lieux de se poser les questions que je soulève ici”, a-t-il souligné rappelant que ces heurts entre partisans d’Ousmane et policiers constituent “une aubaine pour ces forces souterraines”.
Sunuafrik radio